Période qui commence en Arménie avec l’adoption du christianisme au début du IVe s. et dure jusqu’à l’alourdissement de la domination arabe à la fin du VIIe s.

Le Haut Moyen Âge est aussi appelé Antiquité tardive en Europe occidentale. Il comprend en Arménie deux sous-parties : la période paléochrétienne* (IVe-VIe s.) et l’Âge d’or* du VIIe s., avec entre les deux une période transitoire* (années 590-620).

La deuxième moitié du VIIe s., durant laquelle l’Arménie commence à subir la domination arabe, peut être appelée période préarabe*. En effet cette domination est encore légère et n’entrave pas vraiment le développement du pays et notamment son activité architecturale alors très féconde.

période paléochrétienne – Մեկ եզր է

Âge d’or – Մեկ եզր է

période transitoire – Մեկ եզր է, հղում դեպի Période de transition avant l’Âge d’or

période préarabe – Մեկ եզր է

Sculpture en forte saillie sur le fond, auquel elle reste néanmoins attachée.

Couvrement* à poutres croisées et en encorbellement* progressif, à lucarne* centrale dite èrdik/yèrdik*, propre aux maisons traditionnelles appelées guelkhatoun*.

Ce type de couvrement, présent dans la région depuis des temps reculés, a peut-être contribué, selon plusieurs savants, à la propagation de la coupole* dans l’architecture arménienne, notamment la coupole des gavits*, sans tambour* et à lucarne centrale.

Désigne les églises (les constructions) dans lesquelles six conques* rayonnent autour de l’espace central couvert par la coupole*.

Comme les organismes octoconques*, de telles compositions sont parfaitement équilibrées, centrées, et mettent en valeur le rassemblement de l’espace autour de la coupole.
Parfois néanmoins (dans la province de Tayk/Tao), l’abside* principale (orientale), légèrement plus grande que les cinq autres conques, marque l’importance de l’autel* et de l’axe sacré*.

Voir aussi : Plan centré ; plan centré rayonnant

Edifice destiné à accueillir les voyageurs, marchands et pèlerins, situé dans une ville.

Se distingue du caravansérail* qui a la même fonction, mais est placé le long des grandes routes commerciales et accueille aussi les bêtes de somme.

Atelier de fabrication de l’huile, pressoir à huile. En Arménie, on produisait surtout de l’huile de lin, de sésame, de pépins de raisin et de chènevis.
Pour satisfaire leurs besoins constants en huile pour l’éclairage et les usages rituels, les grands monastères possédaient leur propre huilerie.

Système de chauffage par le sol employé dans l’Antiquité, en particulier dans les thermes (bains) romains.

L’air chaud dégagé par une chaudière attenante aux salles de bain passait sous leur plancher grâce à des rangs de colonnettes (pilettes) placées entre le sol et le plancher. Brûlant au début, l’air se refroidissait progressivement.

Լe même principe était appliqué en Arménie, tant dans l’Antiquité qu’au Moyen Âge.

Voir : Caveau

N.B. L’hypogée est toujours entièrement souterrain, tandis que le caveau peut ne l’être que partiellement, voire pas du tout, comme par exemple, en Arménie, quand il constitue le niveau inférieur des églises funéraires* turriformes
du XIVe s.

église funéraire – մեկ եզր է

Caractérise un espace (temple, salle, porche…) dont le plafond est soutenu par des colonnes.

Peut s’employer pour des structures à plafond héritées de la Perse antique, sans doute présentes dans les palais arméniens préchrétiens.

Dans l’architecture arménienne médiévale où le plafond est généralement remplacé par la voûte, le terme « hypostyle » ne concerne que certaines portions de salles monastiques couvertes d’un plafond. Et même dans ce cas, ce terme doit s’employer avec prudence, puisque c’est par l’intermédiaire d’arcs que les plafonds en question s’appuient sur des colonnes.