Couloir voûté destiné au passage (à la déambulation), qui entoure d’un d’anneau complet l’espace central d’un édifice.
Dans l’architecture arménienne, ce type de déambulatoire s’observe à la cathédrale de Zvartnots et dans les églises de son groupe.
Le noyau tétraconque* y est entouré, à son premier et principal niveau, d’un déambulatoire annulaire qui le sépare de son enveloppe polygonale. L’édifice revêt ainsi l’aspect d’une rotonde*.

Voir aussi : Plan centré à coupole sur tétraconque inscrite dans un déambulatoire annulaire (type Zvartnots)

Partie du rite de consécration* d’une église nouvellement construite durant laquelle celle-ci est placée sous l’invocation d’un saint, c.à.d. sous sa protection.

En Arménie, les églises sont le plus souvent dédiées (consacrées) aux saints suivants : la sainte Mère de Dieu, saint Serge, saint Jean Baptiste, saint Étienne, saint Georges. Les deux vocables (presque équivalents) Ste-Croix et St-Signe sont également fréquents.

Voir : Colonne engagée.

Chacune des petites saillies cubiques qui, disposées en rang, constituent une bande sculptée* soulignant les éléments architecturaux : corniche*, arc de fenêtre*, composantes de portail*, chapiteau*…

bande sculptée – մեկ եզր է
arc de fenêtre – մեկ եզր է

Angle formé par l’intersection de deux plans.

Voir aussi : Niche dièdre

Construction préhistorique mégalithique* en forme de table constituée d’une ou plusieurs dalles de couverture placées sur des pierres posées de chant*. Les blocs sont à peine dégrossis. On suppose une fonction funéraire. Un exemple peut être vu en Arménie à Zorats Karer / Karahoundj (c. IIe mill. av. J.-C.).

mégalithique – հղում դեպի Mégalithe

Toit qui couvre la coupole*. Jusqu’au VIIe s. inclus, en Arménie, les dômes étaient probablement tous couverts de tuiles* céramiques et avaient une forme arrondie. Après la période de domination arabe, à partir du IXe s., la tuile, insuffisamment résistante, est remplacée par des plaques de pierre qui dictent la forme désormais rectiligne-pointue des dômes.

Par suite de l’évolution de la forme des tambours*, les dômes, d’abord octogonaux puis dodécagonaux (= à 12 faces), deviennent souvent coniques au cours du Moyen Âge. Aux IXe-XIe s. est également créée la forme pittoresque du dôme en ombrelle* sur tambour couronné d’un rang de pignons*.

On emploie parfois aussi le terme « coiffe* » pour désigner le dôme.

dôme en ombrelle – մեկ եզր է

Dôme* en forme de cône plissé donnant l’impression d’une ombrelle (d’un parapluie) à demi ouverte.
Cette configuration est directement liée au rang de pignons* qui couronne les tambours* sur lesquels s’appuient de tels dômes.

Cette forme pittoresque semble apparue en Arménie au sortir de l’occupation arabe, vers la fin du IXe s. (Selon Armen Kazarian, elle était déjà présente au VIIe s. à la cathédrale d’Étchmiadzine.) Elle est populaire dans ce pays aux XIe et XIIIe s. et le reste jusqu’à nos jours.

Elle s’observe également en Allemagne occidentale à la période romane, et sur quelques mausolées turcs (türbe*) d’époques seldjoukide et mongole, ainsi que yézidis. Elle apparaît aussi ici et là en Asie centrale.

Moulure* à double courbure.
S’abaissant en retrait à partir d’une tablette saillante et dessinant un S, concave en haut, convexe en bas, est dite « doucine droite » : s’observe sous une corniche* et sous l’abaque* (= le tailloir) d’un chapiteau*.
S’élevant en retrait à partir d’une tablette saillante, et présentant un profil concave en bas, convexe en haut, est dite « doucine renversée » : s’observe souvent sur une base*, au-dessus de la plinthe*.